Construction de l’école primaire catholique Sankayi à Kananga

Depuis le mois de décembre 2020, l’organisation de Diku-Dilenga travaille de concert avec le Fond Social de la République démocratique du Congo pour la construction d’une école primaire. Le financement accordé par la Banque Mondiale s’élève à 135 000 dollars américains pour une période de 3 mois et demi.

La construction a lieu sur le terrain jouxtant les anciens locaux vétustes de l’école, à l’arrière de l’église catholique de la commune de Ndesha (bien visible sur certaines photographies). Les nouveaux bâtiments feront de l’école la plus moderne de la ville de Kananga. En plus de deux bâtiments prévus pour abriter des classes, un troisième bâtiment va être construit pour des fins administratives.


Rév. Tambwe Musangelu

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Avancée dans le champ de maïs de Bena Kazadi

La croissance des plants de maïs se poursuit dans le champ de la commune de Bena Kazadi, dans la province du Kasaï Central. Le révérend Tambwe Musangelu a pu s’en assurer par lui même lors d’une visite au début du mois de janvier 2021.

Si tout se passe comme prévu, la récolte sera effectuée à la mi-février.

L’aide extérieure pour la mise en culture et la vigueur des plants à sortir de terre a eu pour effet de réconcilier les communautés autrefois séparées par la guerre Kamuina Nsapu (2016-2018). Ce projet qui a d’abord pour but de lutter contre l’insécurité alimentaire, la malnutrition et la pauvreté, a aussi un effet social apaisant.

Cette nouvelle dynamique dans le communautés a permis le démarrage d’un nouveau projet de « production de moellons, caillasse et sable. » La production pourra être vendue pour les projets de construction, notamment pour des projets de construction d’écoles et financés par le Fond Social de la République démocratique du Congo. L’Organisation de Diku Dilenga est partie prenante de certains de ces projets et nous communiquerons à ce sujet bientôt.

Encore une fois, un grand merci à Louis M. Lamontagne, Louise Girard, et la Fondation Mgr Joseph-Chevalier pour le soutien financier qui nous ont permis de mettre ce champ en culture.


Dom Derrien

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Belles fêtes de fin d’année 2020

L’équipe de Diku Dilenga vous souhaite Bonheur et Santé pour ce Noël 2020 et la nouvelle année 2021. Que Dieu vous protège et vous soutienne dans cette période trouble de la pandémie et des changements climatiques.

Veuillez trouver ci-dessous des photographies de notre engagement à soutenir l’agriculture responsable dans le Kasaï-Central, commune de Kananga.

  • Elles commencent au début de 2020 avec la première tentative de culture de haricots dans le village de Tubuluku, financée et dirigée par le partenaire Energy24 SARL, mais qui avortera en juin à cause de la sècheresse.
  • À partir d’août, elles couvrent la mise en production d’un champ de maïs dans le village de Bena Kazadi, notamment grâce au financement de la Fondation Mgr Joseph-Chevalier, grâce aux efforts de Louis Lamontagne au Canada.


Rév. Tambwe Musangelu

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Les plants de maïs sortent du sol dans le champ de Bena Kazadi

Après une première tentative avortée dans un champ de haricots à cause de la sécheresse, la dernière mise en production d’un champ 15 hectares avec du maïs grâce à un financement de la Fondation Mgr Joseph-Chevalier progresse bien.

Les photographies ci-dessous qui datent du début de novembre ont été prises à l’occasion d’une visite par le révérend Tambwe Musangelu et son épouse Berthe Basuila, eux même accompagnés du Chef traditionnel du village monsieur Kabasubabo et l’un de ses notables. L’Auditeur Militaire Supérieur de la Province, lui même issu d’une famille de paysans cultivateurs, s’est joint à la visite et a grandement remercier l’équipe technique pour son grand travail.

La stabilité dans la région est encore fragile. Depuis le dernier conflit Kamuina Nsapu (2016-2018), la campagne est reste dangereuse notamment à cause de mines qui ont été posées n’importe où à l’époque et qui sont restées enfouies dans le sol… Sans oser prendre des risques, nos populations mouront de faim et il faut y aller. C’est pourquoi par moment, nous faisons appel aux militaires et policiers pour nos visites sur terrain.

La photographie ci-dessus illustre un sous projet de la mise enceinte culture du champs de maïs : la production de braises pour la cuisson de la nourriture. D’autres sacs de braise sont vendus pour trouver de l’argent et payer des fournitures scolaires pour les enfants scolarisés.


Rév. Tambwe Musangelu

Auditeur Militaire Supérieur

Dans une cour militaire, l’Auditeur Militaire Supérieur est l’équivalent d’un procureur général dans une cour civile. Il a la charge de rechercher les criminels, de réunir des éléments à leurs charges, faire procéder à leur arrestation, et de soutenir l’accusation.

Source: Comprendre le fonctionnement de la justice militaire, depuis le site Congo-Autrement.com.

Avertissement: Notez que Diku-Dilenga n’est pas responsable du contenu de ce site Web. Nous partageons une référence vers leurs explications de la justice militaire en République démocratique du Congo seulement parce que c’est la plus complète trouvée au moment de la publication de cet article. Merci pour votre compréhension.

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Appel pour le financer les réparations de notre seul véhicule, nécessaire pour le suivi de nos projets au Kasaï Central

L’Organisation de Diku Dilenga en République démocratique du Congo fait actuellement face à un problème qui requiert une aide financière rapide :

  • Son véhicule 4×4 a une défaillance mécanique au niveau du maître cylindre et il est dorénavant indisponible.
  • Le suivi des projets tels que celui du champs de maïs dans la localité de Bena Kazadi est rendu difficile pour nos chargés de projets et nos agronomes.
  • Le support aux mini projets, tels que celui de préparation de braises avec les souches extraites de la terre pour la préparation du champ de maïs par exemple, est compromis.

De février à août, nos activités ont été grandement impactées par la crise financière du début de la pandémie et par le confinement qui s’en est suivi.

Ce n’est qu’à partir de la fin du mois de septembre que de nouveaux projets ont été proposés par des bailleurs de fonds internationaux. L’ODD a soumis sa candidature pour plusieurs appels d’offre, mais les signatures éventuelles ne sont guère envisageables avant le mois de décembre, voire les mois de janvier ou février 2021…

Voici notre demande :

  • Nous aider à couvrir les frais de réparations qui sont estimés à 400 $ américains ;
  • Nous aider :
    • soit par un don,
    • soit par un prêt que nous pourrions commencer à rembourser au premier trimestre de 2021, quand la récolte du maïs produira ses premiers subsides.
  • Pour le don, nous suggérons aux donateurs canadiens de passer par la Fondation Mgr Joseph-Chevalier qui pourra émettre un reçu pour fin d’impôts. Notre contact auprès de la fondation est notre ami Louis Lamontagne.

Pour avoir des informations sur le projet et vous aider dans votre démarche pour nous supporter financièrement, n’hésitez pas à communiquer avec nos représentants canadiens à l’adresse : financement-reparations-voiture@diku-dilenga.org.

Rév. Tambwe Musangelu

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Message du révérend Tambwe Musangelu depuis Bena Kazadi

À l’occasion de la visite du champ préparé pour recevoir des semis de maïs, le révérend Tambwe Musangelu a enregistré la capsule vidéo ci-dessous. Merci à son épouse, madame Berthe Basuila, pour l’enregistrement.

Voici la transcription du message du révérend Tambwe:

Nous sommes au village Kuma Subabu, la localité de Bena Kazadi. Nous sommes dans la province du Kasaï Central à Kananga où nous sommes en train de développer un champ de maïs, et bientôt là avec le manioc, sur ces grands espaces pour subvenir aux besoins alimentaires, pour faire face à l’insécurité alimentaire dans cette zone en situation post-conflit après la guerre Kamuina Nsapu.

Et ce projet, nous sommes en train de le réaliser ; c’est un petit projet avec l’appui financier de nos partenaires, nos amis, la Fondation Mgr Joseph-Chevalier pilotée par notre ami Pierre Aubin, et mes amis canadiens Louis Lamontagne Marcel et Girard Louise, nous avons notre ami Dominique Derrien à Montréal.

Voilà ce que nous sommes en train de faire: nous sommes au niveau de labour, et bientôt c’est le hersage et on va passer à l’étape de semis pour que la population puisse bénéficier de la nourriture. Vous voyez la santé des enfants qui sont à côté de nous.

Vraiment il faut dire que ce sont des difficultés. Nous sommes en train d’affronter également toutes les conséquences des changements climatiques, bientôt il pleut, bientôt il fait très chaud, c’est même difficile pour le tracteur de travailler sous des températures élevées autour de 33-34ºC de ce côté ici, la chaleur est vraiment aride et sèche. Voilà.

Situation géographique de la localité de Bena Kazadi—voir une carte élargie.

Les villages de la localité de Bena Kazadi sont situés à environ 16 kilomètres de la ville de Kananga, dans la province du Kasaï central. Il y a 5 petits villages comptant une population totale entre 4 500 et 5 000 habitants, dont 40 % d’enfants en bas âge.

La mise-en-production du champ de maïs va aider à réduire l’insécurité alimentaire et la malnutrition que les événements récents ont imposé à la population locale ;

  • La guerre civile Kamuina Nsapu entre 2016 et 2018,
  • Les effets de la crise économique mondiale, et
  • Les conséquences du confinement décrété à la suite de la pandémie de COVID-19.

La farine de maïs est mélangée à celle de manioc pour préparer la bonne pâte appelée bidia ou fufu ou bugali, selon les différentes provinces de la République démocratique du Congo. Cette pâte est la nourriture principale des populations au Kasaï. Le bidia se consomme avec des condiments.

Le petit projet de maïs est réalisé sur 15 hectares, les 15 autres hectares du même champ recevra le manioc (produit vivrier de base au Kasaï) et les autres 14,5 hectares de trouvant dans des plantes seront reboisés pour lutter contre les conséquences dues aux changements climatiques et les érosions.


Dom Derrien

Références :

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État d’avancement du projet agricole de champ maïs

Voici quelques photographies illustrant la progression du projet de champs de maïs dans la communauté de Bena Kazadi. Pour rappel, le projet est organisé avec le support de la Fondation Mgr Joseph-Chevalier de Gatineau au Canada, de M. Louis Lamontagne et de Mme Louise Girard.

Les souches qui ont été dessouchées sont rassemblées et entassées pour former des fours à cuir pour la fabrication des braises, un produit très recherché pour la cuisson des aliments, chauffer de l’eau pour le bain. Un sac de braises est vendue à Kananga à 8 US$ (16 000 Francs Congolais). En cas de production des 200 sacs, le sous-projet communautaire donnera 1600 US$.

Rév. Tambwe Musangelu

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Champ de maïs financé par la Fondation Mgr Joseph-Chevalier

Propositions

Après que la sécheresse ait frappé le champs de haricot sur le site 1, deux amis de longue date de Diku Dilenga, à savoir Louise Gérard et Louis Lamontagne, ainsi qu’un nouveau support en la personne de Pierre Aubin, représentant légal de la Fondation Mgr Joseph-Chevalier, ont financé notre projet de relance pour la culture maïs.

Au moment de la réception des fonds, deux études techniques successives venaient d’être faites. Essentiellement, leur conclusion était d’appliquer des fertilisants chimiques avant une nouvelle culture de haricot. Considérant la perte subie à cet endroit, le comité technique a décidé de transférer le projet maïs sur une autre partie de la ferme jugée plus fertile.

La proposition d’organisation pour le nouveau champ a été décidé de cette manière :

  • 15 hectares reçoivent la culture maïs,
  • 15 hectares reçoivent les tubercules/manioc (produit vivrier de base tant consommé par la communauté dans la Province du Kasaï Central. Le manioc aide à préparer la patte qui est une nourriture plus consommée dans l’espace du Grand Kasaï.
  • 14.5 hectares situés dans une pente/vallée devront être reboisés pour éviter les érosions, surtout créer des pluies au profit de la plantation.

État d’avancement des travaux

Entre le 30 juillet et le 20 août 2020, 15 hectares ont été totalement défrichés et dessouchés pour le semi de maïs. Les travaux de labourage et hersage débuteront le samedi fin août, début septembre. Au 15 septembre prochain, le semi pour la culture de maïs devra être clôturée.

Les 15 autres hectares réservés pour le semi des tubercules/manioc sont également en cours de défrichage et dessouchage. Au 30 octobre 2020, avec le retour effectif des pluies, la culture tubercule/manioc sera mise en terre car elle exige beaucoup d’eau au début afin d’une bonne poussée.

Les 14.5 hectares situés dans la pente/vallée seront reboisés par des méthodes assez simples en recourant aux services bénévoles des communautés. Cette activité est planifiée pour le mois d’octobre 2020 qui coïncide avec la rentrée scolaire 2020-2021.

Espoirs pour la poursuite du Projet et sa pérennisation

L’organisation Diku Dilenga en République démocratique du Congo et les communautés locales sont déterminées à atteindre les objectifs de ce projet, à savoir : (i) lutter contre la pauvreté et la faim, (ii) créer beaucoup d’emploi, (iii) stabiliser ces zones en situation post-conflit par la réinsertion des ex-combattants démobilisés, (iv) assister aux membres de ces
communautés locales à recouvrer leurs droits reconnus à toute personne humaine (accès à l’alimentation, à l’eau potable, à l’éducation de base des enfants, aux soins de santé primaires et à un environnement assaini).

L’expérience dans les différents projets agricoles dirigés par Diku Dilenga dans les provinces du Kasaï Occidental démembré et le Nord Kivu est un atout majeur pour la réussite de ce projet.

Conclusion

Ce projet dans sa phase pilote a joué un rôle très important dans la Communauté Bena Kazadi où il est implanté :

  1. les travaux agricoles de défrichage et dessouchage ont créé 450 petits emplois (manuels) en faveur des membres de la communauté (hommes et femmes) en 22 jours.
  2. le travail de ramassage et d’assemblage des souches ont créé 240 petits emplois (manuels) en faveur des femmes uniquement.
  3. Un montant de 884.61 US$ a été injecté dans la communauté pour l’ensemble de 690 petits emplois créés, soit 1 725 000 Francs Congolais (taux de 1950 FC/1US$).
  4. la cuisson des souches dessouchées pourra produire 80 sacs de braise qui seront vendus à 15000 FC/sac. Le total serait de 1 200 000 Francs Congolais, soit 615.38 US$. La communauté en sera bénéficiaire pour un petit projet communautaire local.
  5. le projet a motivé les membres de la communauté et renforcé l’esprit solidaire social.

Fait à Kananga, le 24/08/2020

Rév. Tambwe wa Tambwe Musangelu Albert
Directeur Exécutif

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La coopérative agricole de Tubuluku victime de la sécheresse

La sécheresse

Pendant que des habitants des pays industrialisés continuent à nier les effets des dérèglements climatiques, les habitants de l’Afrique sub-saharienne, en fait de tous les pays en voie de développement qui n’ont pas des moyens économiques suffisants, subissent de plein fouet les effets de ces dérèglements…

Les sécheresses, les vagues des tempêtes, les inondations et les températures trop élevées sont les conséquences de ces changements climatiques. Les vies humaines, végétales et animales en deviennent des victimes.

Entre janvier et avril 2020, à Kananga comme dans la région centre du Kasaï (zone à savane herbeuse et boisée) a connu des températures allant jusqu’à 40 degrés Celsius. Des épidémies ont éclaté et même quelques cas des décès. Pendant la même période, des pluies n’ont pas été abondantes comme d’ordinaire pour les travaux agricoles de la saison B (janvier-mai). À partir du 1 er mai 2020, les pluies ont cessé et une forte sécheresse s’est précipitée alors que celle-ci intervient normalement au début de juin de l’année.

Les grands et petits agriculteurs/cultivateurs dans l’Hinterland de Kananga et dans la région du Kasaï Central en pleine savane herbeuse ou boisée ont perdu leur production autour de 68 à 70%, ce qui a provoqué une grande famine dans la ville de Kananga habitée par environ 1.8 million de personnes; situation qui vient d’aggraver la vie sociale et économique trop vulnérable suite aux conséquences du Coronavirus et les mesures de confinement. Dans le pays, il n’y a pas des budgets pour prévenir les calamités naturelles ni des systèmes des Assurances pour dédommager les victimes.

Le projet victime de la sécheresse

Du 05 février au 10 mars 2020, un champ de 48 hectares a été cultivé, 42 hectares labourés et hersés mécaniquement et 6 hectares labourés manuellement.

  • 44.5 hectares ont été investis en haricots,
  • 2 hectares en tubercules/manioc,
  • 1 hectare en patates douces,
  • 0.5 hectare en légumineuses.

L’investissement par Diku Dilenga a été d’environ 20 000 $ US.

Les mesures de confinement nous ont obligés de réduire sensiblement le nombre de travailleurs/travailleuses membres de la communauté, ce qui nous a mis retard sur le calendrier agricole pour le semi (plante) de haricots : de 25 personnes par hectare à 7 personnes par hectare. Les pluies annoncées par la Météo jusqu’à la première semaine de Juin sont parties très tôt, fin avril. A partir de mai nous avons connu une sécheresse due aux changements climatiques. Au 30 mai, nous avons perdu environ 40 hectares des terres qui avaient reçu les haricots.

Au lieu de entre 28 et 35 Tonnes d’haricots, nous n’avons récolté qu’une Tonne !

Cette perte a été transférée sur notre actif:

  • Une part de feuilles séchées d’haricots sont tombées dans le champ pour devenir des engrais verts avec les herbes qui y poussent, ce qui va fertiliser le sol, pour gagner deux-trois fois ce que nous pensions perte.
  • Une autre part des mêmes feuilles a été collectée pour être mélangée avec les écorces d’haricots pour fabriquer la nourriture des poissons (projet pisciculture).
  • Plus de 3 500 petits emplois ont été créés entre février et juin 2020 en faveur des membres de la communauté : femmes, filles mères, jeunes démobilisés (ex-rebelles) et hommes.
  • Le projet a réconcilié les membres de la communauté qui vivaient à couteau tiré, dans une zone en situation post-conflit (guerre civile Kamuina Nsapu contre le Gouvernement Kabila Joseph, 2016-2018).

Mesures de mitigation

Sans équipements pour l’irrigation, il n’y a aucun effort à conjuguer quand il y a la sécheresse. C’est donc de ce côté que nous allons concentrer nos efforts si nous trouvons le soutien financier nécessaire. Un système d’irrigation serait facile à installer car la zone géographie d’Hinterland de Kananga possède plusieurs sources d’eau pour être captées.

Un donateur qui nous offrirait ces équipements sera le bienvenu ici.

La grande saison agricole A (août – décembre) reste la seule garantie pour les agriculteurs d’éviter les sécheresses, soit une réduction de moitié de la capacité agricole que connaissait la région !

Rév. Tambwe Musangelu

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Autofinancement par l’agriculture

En 1994, l’essayiste Jacques B. Gélinas a publié « Et si le Tiers Monde s’autofinançait—De l’endettement à l’épargne » (voir le site d’écosociété).

Sous l’impulsion du Révérend Tambwe Musangelu, l’Organisation de Diku Dilenga reprend cette approche en s’appuyant sur les ressources locales afin de générer des revenus et des emplois. Pour l’année 2020, l’ODD s’est donnée pour objectif de mettre en production 5 000 hectares de champs au Kasaï Central.

À ce jour, 100 hectares ont été acquis, 100 hectares de terres arables et fertiles dans l’hinterland de la ville de Kananga. Less champs ont été dessouchés par les populations locales, labourés et hersés par des tracteurs loués. Les femmes, les jeunes à l’âge de travail et les hommes ont été utilisées comme main d’œuvre pour semer les filières (haricots, soja et manioc/tubercules). Ce projet phare agropastoral et agroalimentaire créera environ 1 000 petits emplois en faveur des villageois de Tubuluku, 9 Km du centre ville de Kananga.

Les gens seront employés à de multiples tâches : déssouchage, défrichage, plantation de semis, entretien, sécurité, récolte, manutention, stockage et accompagnement dans la transformation des aliments produits : amidon, farine, biscuits, jus d’ananas, feuillage d’haricots/manioc, production des viandes fraîches et à conserve, lait, etc.

Nous aurons combattu la faim et la pauvreté dans l’hinterland (habité par plus de 350.000 d’habitants) et dans la ville de Kananga (2 millions d’habitants). Ce projet générera des dizaines et centaines des milliers de dollars américains comme solution pour la mobilisation des ressources financières à l’interne. Les autres projets de l’ODD seront ainsinautofinancés dont le microcrédit.

Nous croyons en notre capacité de réaliser dans le temps à venir, en partenariat avec notre Partenaire Energy24, de réaliser des millions des dollars pour développer nos zones rurales et urbaines au Kasaï Central.

Rév. Tambwe Musangelu

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