Fort du succès rencontré pour la culture d’un champ de maïs de 15 hectares dans le village de Bena Kazadi, l’Organisation de Diku Dilenga souhaite mobiliser ses partenaires canadiens pour le financement d’un autre champ dans le village de Tshimpidinga. Ce village a été profondément marqué par les événements de la guerre Kamuina Nsapu (2016-2018), au point que le village a été un temps déserté par ses habitants.
Le principal partenaire canadien de l’ODD est Louis Lamontagne. Soutenu par Louise Girard et la Fondation Mgr Joseph-Chevalier, Louis a réussi à rassembler quelques 4 600 dollars américains (6 500 dollars canadiens) en août 2020.
L’objectif de la levée de fonds est de 10 000 $, dont les premiers versements (pour l’équivalent de 1 500 $) serviront à remettre en était le tracteur donné par les autorités à l’ODD en remerciement de son implication dans le village de Bena Kazadi. Une fois réparé, le tracteur sera offert en location : 50 $/hectare pour le labourage, 25 $/hectare pour le hersage.
La prochaine saison de culture est sur le point de commencer au mois de juillet pour se finir en décembre, avec une seconde saison de décembre à mai. L’échéancier est très serré.
Cette fois, l’ODD va soutenir la culture associée du maïs et de l’arachide ; plus tard, c’est la culture associée maïs-haricots qui sera favorisée.
Pour contribuer depuis le Canada, veuillez vous rendre sur le site de la Fondation Mgr Joseph-Chevalier, qui vous remettra un reçu pour fin d’impôt au besoin—n’oubliez pas de mentionner Diku Dilenga en RDC.
Nous sommes heureux de partager les bons mots de M. Pierre Aubin à l’attention des membres de Diku Dilenga.
Ceci est un accusé réception de votre excellent rapport et des photos ainsi que des lettres provenant des villages concernés par le projet de développement qui m’ont profondément ému par leur grande sincérité.
Je dois aussi vous remercier et même plus vous féliciter pour l’excellence de votre gestion de ce projet qui d’après le webmestre est un des meilleurs accomplis et ceci sous tous ses angles.
Remercions la Trinité Père Fils et Esprit Saint pour le grand soin et l’amour permanent que Le Dieu d’Amour et de miséricorde a manifesté envers ses fils et filles dans les trois villages de ce merveilleux projet que vous avez mené d’une main de maître.
Encore une fois Merci pour l’excellence de votre gestion, de vos commentaires et de vos communiqués et que Jésus vous le rende au centuples.
Veuillez aussi remercier les responsables des villages concernés qui ont su toucher notre cœur et notre admiration.
Pierre Aubin, président de la Fondation Chevalier
Nous remercions aussi M. Louis Marcel Lamontagne qui a su nous mettre en relation avec la Fondation Mgr Joseph-Chevalier, ainsi qu’avec son amie Louise Girard. C’est grâce à leur soutien indéfectible que nous avons pu réussir à transformer aussi rapidement un échec dû à la sécheresse en un magnifique succès.
Nous ne pouvons cependant relâcher nos efforts car la population de la région de Kasaï continue de subir la famine, entretenue par trois causes majeures :
La propagation de la pandémie de COVID-19 et ses restrictions,
Les effets de la guerre Kamuina Nsapu (2016-2018), et
Les effets des changements climatiques qui rendent l’agriculture encore plus incertaine, impactant négativement les rendements déjà faibles.
Aussi, nous en appelons à votre générosité pour nous aider à démarrer d’autres projets semblables, dans les communautés avoisinantes. Pour ce faire, n’hésitez pas à passer par le site Web de la Fondation Mgr Joseph-Chevalier, qui vous remettra un reçu pour fin d’impôt au besoin—n’oubliez pas de mentionner Diku Dilenga en RDC.
En aidant à la distribution de vivres apportées par l’agence des Nations Unies, le Programme Alimentaire Mondial ou PAM (World Food Program or WFP, en anglais), l’Organisation de Diku Dilenga est active dans la zone de Chilundu, dans le Territoire de Miabi, au Kasaï Oriental.
Le mandat confié à l’ODD l’implique du mois de février au mois de décembre 2021. Le coût du projet est d’environ 3 millions de dollars américains, dont 250 000 USD alloués à la gestion de la distribution. Le projet emploie 27 membres du personnel cadres et 150 temporaires pour la manutention et la sécurité.
En août 2020, l’organisation de Diku Dilenga s’est mobilisée pour aider un village dont la récolte de haricots sur 40 hectares a été victime de sécheresse. Avec l’aide notamment de Louis Lamontagne et de Louise Girard, deux soutiens de longue date, et de Pierre Aubin pour la Fondation Mgr Joseph-Chevalier, l’organisation a reçu un financement lui permettant de démarrer une culture de maïs sur une surface de 15 hectares, et d’en planifier deux autres : 15 hectares pour du manioc et 15 hectares pour du reboisement.
Les travaux de défrichage ont commencé en août 2020, le maïs a été semé en septembre 2020 et récolté à la fin mars 2021. Le mois d’avril 2021 a été occupé par le décorticage et le séchage des grains. Diku Dilenga a profité de cette période pour former une quinzaine de personnes au développement d’activités génératrices de revenus, au microcrédit (épargne/crédit) et à l’esprit de coopérative. La distribution d’une partie de la récolte aux villageois et la vente de l’autre partie s’est déroulée au début du mois de mai 2021.
Voici quelques points illustrant les succès rencontrés :
Environ 15 tonnes de maïs pour les 15 hectares mis en culture.
10 tonnes ont été réparties entre les familles du village de Bena Kazadi, soit environ 60 kilogrammes pour chacune des 150 familles impliquées dans le programme.
4 tonnes vendues à une coopérative paysanne, pour un montant de 1 200 dollars américains, eux aussi répartis entre les 150 familles à raison de 8 $ par famille.
1 tonne a été mise de côté pour servir de semence l’année prochaine.
Création d’une solidarité paysanne, soutien pour la culture des champs familiaux et implication accrue pour le projet collectif.
Initiation à l’esprit d’entreprise solidaire et au micro-crédit.
111 emplois temporaires dans la communauté.
Reconnaissance par différents paliers de gouvernement.
L’équipe se prépare maintenant pour la préparation du champ de manioc, pour une mise en production entre août et décembre de cette année. Le projet de reboisement est pris en charge avec du bénévolat en partenariat avec les paysans du village.
Si l’organisation va continuer de travailler avec le village de Bena Kazadi, elle va aussi intégrer des familles des villages avoisinants pour briser les réflexes de jalousie, et pour inciter les villageois à aller de l’avant avec leur propre projet.
Pour soutenir Diku Dilenga, n’hésitez pas à nous soutenir en faisant un don. Depuis la République démocratique du Congo ou l’Europe, n’hésitez pas à communiquer avec nous via info@diku-dilenga.org. Depuis le Canada, veuillez passer par la Fondation Mgr Joseph-Chevalier qui vous remettra un reçu pour fin d’impôt—n’oubliez pas de mentionner Diku Dilenga en RDC.
Voici quelques photographies qui témoignent de l’avancement de la construction de l’école primaire Sankayi à Kananga, au Kasaï Central. le projet aborde la phase de finition, et a présenté une première date de repos provisoire le lundi 10 mai 2021.
Ce 12 mai 2021, l’architecte du projet, monsieur Ilunga Dieudonné, nous a transmis ces nouvelles photographies.
En 2013 et 2015, l’Organisation de Diku Dilenga (ODD) a travaillé avec l’organisation du Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans les provinces de l’est de la République démocratique du Congo, notamment dans le territoire de Beni, dans le Nord-Kivu. La région avait connu des guerres civiles, notamment sous la houlette des Allied Democratic Forces (ADF, ou ADF-Nalu, pour en français « les forces démocratiques alliées »). 15 000 familles déplacées par le conflit avaient été assistées dès leur retour dans leurs villages, avec notamment des vivres et des produits manufacturés.
C’est grâce à cette implication que le PAM a de nouveau sélectionné l’ODD pour cette fois le territoire de Kabeya Kamuanga, dans la province du Kasaï Central. Le projet va durer 11 mois, entre février et décembre 2021 et vise à aider 60 000 bénéficiaires. Le coût du projet est estimé à 3 millions de dollars américains. Une emphase particulière va être mise sur les groupes vulnérables et démunis : les femmes enceintes et allaitantes, les personnes vivant en situation d’handicap, et celle du 3ième âge.
Le rapport mentionné dans la section des références ci-dessous mentionne :
L’état de la sécurité alimentaire demeure préoccupant dans la région du Kasaï où est située la majorité des territoires en phase d’urgence alimentaire (IPC phase 4) de la RDC, selon l’analyse IPC pour la période de juillet à décembre 20191 . Certaines zones de santé des territoires de Kamonia, Luebo (Kasaï), Dibaya, Dimbelenge, Kazumba (Kasaï Central), Miabi, Tshilenge, Kabeya Kamuanga (Kasaï Oriental) sont soit restées en situation d’urgence alimentaire depuis le déclenchement de la crise en 2017, soit ont vu leur situation alimentaire se détériorer.
Les principaux facteurs de détérioration sont : 1) la pauvreté des ménages qui limite sévèrement leur capacité d’accéder aux moyens de productions (outillages agricoles, semences de qualité, terre, …) ; 2) les chocs successifs de la crise Kamuina Nsapu dont principalement les mouvements de population (PDI, retournés, expulsés et rapatriés) ; 3) l’absence de politique adéquate d’encadrement agricole, les conflits fonciers et intercommunautaires qui limitent l’accès aux champs, et la hausse généralisée des prix des denrées alimentaires de première nécessité.
Les ménages dirigés par les femmes, par les personnes retournées ou déplacées internes de la crise Kamuina Nsapu, expulsées et rapatriées de l’Angola sont les plus affectés par l’insécurité alimentaire aiguë dans la région du Kasaï, selon le rapport d’analyse IPC (17ème cycle) qui estime à 85 pour cent les ménages touchés dans ces différentes catégories. Cette précarité se trouve aggravée par le choc lié à l’impact des mesures prises par les autorités étatiques pour limiter la propagation de l’épidémie de COVID-19.
Plan opérationnel 2020 du cycle de programmation humanitaire
Voici quelques photographies d’uneournée de distribution ciblée des vivres à plus de 4000 bénéficiaires sur le Site Dikasa dia Yezu, Commune Rurale de Kalela, Territoire de Kabeya Kamuanga, Province du Kasaï Oriental, villages Bena Mulumba, Bena Diyoka et Kantenta.
Diku Dilenga DR-CONGO est au service de nos popxulations grâce aux dons humanitaires et alimentaire du Programme Alimentaire Mondial (World Food Programme), janvier – décembre 2021.
Depuis le mois de décembre 2020, l’organisation de Diku-Dilenga travaille de concert avec le Fond Social de la République démocratique du Congo pour la construction d’une école primaire. Le financement accordé par la Banque Mondiale s’élève à 135 000 dollars américains pour une période de 3 mois et demi.
La construction a lieu sur le terrain jouxtant les anciens locaux vétustes de l’école, à l’arrière de l’église catholique de la commune de Ndesha (bien visible sur certaines photographies). Les nouveaux bâtiments feront de l’école la plus moderne de la ville de Kananga. En plus de deux bâtiments prévus pour abriter des classes, un troisième bâtiment va être construit pour des fins administratives.
La croissance des plants de maïs se poursuit dans le champ de la commune de Bena Kazadi, dans la province du Kasaï Central. Le révérend Tambwe Musangelu a pu s’en assurer par lui même lors d’une visite au début du mois de janvier 2021.
Si tout se passe comme prévu, la récolte sera effectuée à la mi-février.
L’aide extérieure pour la mise en culture et la vigueur des plants à sortir de terre a eu pour effet de réconcilier les communautés autrefois séparées par la guerre Kamuina Nsapu (2016-2018). Ce projet qui a d’abord pour but de lutter contre l’insécurité alimentaire, la malnutrition et la pauvreté, a aussi un effet social apaisant.
Cette nouvelle dynamique dans le communautés a permis le démarrage d’un nouveau projet de « production de moellons, caillasse et sable. » La production pourra être vendue pour les projets de construction, notamment pour des projets de construction d’écoles et financés par le Fond Social de la République démocratique du Congo. L’Organisation de Diku Dilenga est partie prenante de certains de ces projets et nous communiquerons à ce sujet bientôt.
Encore une fois, un grand merci à Louis M. Lamontagne, Louise Girard, et la Fondation Mgr Joseph-Chevalier pour le soutien financier qui nous ont permis de mettre ce champ en culture.
L’équipe de Diku Dilenga vous souhaite Bonheur et Santé pour ce Noël 2020 et la nouvelle année 2021. Que Dieu vous protège et vous soutienne dans cette période trouble de la pandémie et des changements climatiques.
Veuillez trouver ci-dessous des photographies de notre engagement à soutenir l’agriculture responsable dans le Kasaï-Central, commune de Kananga.
Elles commencent au début de 2020 avec la première tentative de culture de haricots dans le village de Tubuluku, financée et dirigée par le partenaire Energy24 SARL, mais qui avortera en juin à cause de la sècheresse.
À partir d’août, elles couvrent la mise en production d’un champ de maïs dans le village de Bena Kazadi, notamment grâce au financement de la Fondation Mgr Joseph-Chevalier, grâce aux efforts de Louis Lamontagne au Canada.
— Rév. Tambwe Musangelu
Publié dansCommunication|Commentaires fermés sur Belles fêtes de fin d’année 2020
Les photographies ci-dessous qui datent du début de novembre ont été prises à l’occasion d’une visite par le révérend Tambwe Musangelu et son épouse Berthe Basuila, eux même accompagnés du Chef traditionnel du village monsieur Kabasubabo et l’un de ses notables. L’Auditeur Militaire Supérieur de la Province, lui même issu d’une famille de paysans cultivateurs, s’est joint à la visite et a grandement remercier l’équipe technique pour son grand travail.
La stabilité dans la région est encore fragile. Depuis le dernier conflit Kamuina Nsapu (2016-2018), la campagne est reste dangereuse notamment à cause de mines qui ont été posées n’importe où à l’époque et qui sont restées enfouies dans le sol… Sans oser prendre des risques, nos populations mouront de faim et il faut y aller. C’est pourquoi par moment, nous faisons appel aux militaires et policiers pour nos visites sur terrain.
La photographie ci-dessus illustre un sous projet de la mise enceinte culture du champs de maïs : la production de braises pour la cuisson de la nourriture. D’autres sacs de braise sont vendus pour trouver de l’argent et payer des fournitures scolaires pour les enfants scolarisés.
— Rév. Tambwe Musangelu
Auditeur Militaire Supérieur
Dans une cour militaire, l’Auditeur Militaire Supérieur est l’équivalent d’un procureur général dans une cour civile. Il a la charge de rechercher les criminels, de réunir des éléments à leurs charges, faire procéder à leur arrestation, et de soutenir l’accusation.
Avertissement: Notez que Diku-Dilenga n’est pas responsable du contenu de ce site Web. Nous partageons une référence vers leurs explications de la justice militaire en République démocratique du Congo seulement parce que c’est la plus complète trouvée au moment de la publication de cet article. Merci pour votre compréhension.